Avant l’ouverture festive des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, le 4 février prochain, Amnesty International fait une piqûre de rappel sur le sort réservé aux Ouïghours dans la région du Xinjiang en Chine, à savoir la torture, l’internement dans des camps et l’endoctrinement. « Amnesty international a choisi de reprendre les codes d’une communication brouillée en référence aux programmes sportifs qui n’étaient pas diffusés en clair sur certaines chaînes de télévision. Cet effet de brouillage est utilisé pour mieux dévoiler ce que la Chine cherche à cacher », dit le communiqué de presse de l’ONG. La campagne de sensibilisation, qui présente les persécutions subies par cette minorité musulmane, est déployée sur les réseaux sociaux et en affichage via 500 écrans placés dans des restaurants et bars de 19 villes françaises. L’objectif de l’ONG est de générer des conversations autour de la situation des Ouïghours et de toucher les amateurs de sport dans les bars où seront diffusées les épreuves des JO.
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