L'Unesco a annoncé jeudi 25 novembre avoir adopté un premier texte mondial sur l'éthique de l'intelligence artificielle (IA), et notamment les systèmes auto-apprenants qui nécessitent un grand nombre de données. En dépit des avancées qu’ils permettent, ils font peser des risques fondamentaux sur les sociétés. L’Unesco insiste sur la «nécessité d'assurer la transparence et l'intelligibilité du fonctionnement des algorithmes et des données à partir desquelles ils ont été entraînés», car ils peuvent influer sur «les droits de l'Homme et les libertés fondamentales, l'égalité des genres, la démocratie». Elle incite donc à différentes mesures réparties en plusieurs parties : «Respect, protection et promotion des droits de l'Homme», «diversité et inclusion», promotion de «sociétés pacifiques» et de l'environnement - que les États-membres s'engagent à respecter.
