Le Black Friday continue de diviser entre les partisans des promotions et les opposants à la consommation. Selon l’éditeur de logiciel d’expérience digitale Sitecore, «60% des consommateurs français vont acheter lors du Black Friday», notamment le 26 novembre, en grande partie les plus jeunes, avec 77% des 18-44 ans. Mais parmi ceux qui s’y refusent, c’est bien l’argument de la surconsommation qui les convainc pour 38% d’entre eux, 24% par peur des trop grandes foules, et 23% par manque d’offres… Un argument engagé qui commence même à convaincre les annonceurs, au-delà des marques estampillées écologiques. On peut citer par exemple l’enseigne Aigle, qui baissera ses stores en ce vendredi 26 novembre. «Nous fermons nos boutiques et notre eshop au profit de notre plateforme de seconde main Second souffle», affirme ainsi Sandrine Conseiller, la CEO. «Nous remplaçons le Black Friday par le Positive Friday afin de sensibiliser à l’économie circulaire et à une consommation plus responsable», continue la marque. Les annonceurs retourneraient-ils leur veste ? Avec 86 nouvelles créations publicitaires pour le Black Friday 2021, Kantar dénombre moins de nouvelles publicités qu’en 2020, mais aussi qu’en 2019. Le nombre d’annonceurs spécifiques est également en baisse, avec 38 marques cette année contre 58 en 2020. Un vide dû à l’absence des marques automobiles, toujours touchées par la pénurie, selon le cabinet d'analyse.