Accor qui rejoint Cisco, FDJ ou Le Coq Sportif comme partenaire officiel de Paris 2024.
Le budget des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 devrait être de l’ordre de 7 milliards d’euros, dont 97% financés par des fonds privés. C’est un montant phénoménal qui explique l’intérêt des marques. Autre avantage pour les annonceurs : Paris 2024 véhicule des valeurs positives telles que l’excellence ou le respect. Autrement dit, les valeurs de l’olympisme. Pour Accor, acteur numéro 1 de l’hôtellerie en France, ce partenariat s’avère naturel même s’il s’agit d’une première. D’une part, les besoins d’hébergement s’annoncent immenses. D’autre part, le groupe était déjà associé au comité de candidature de Paris 2024. Ce choix s’inscrit également dans une tradition établie de sponsoring sportif qu’illustrent l’Accor Arena ou le sponsoring du Paris Saint-Germain. Enfin, ce partenariat doit contribuer au positionnement de marque mondiale que revendique le groupe.
COP26 : la France s’en tient à son calendrier et ne fait pas partie des signataires pour un arrêt du financement à l’étranger de projets d’énergies fossiles d’ici à fin 2022.
Même si la COP26 se voit parfois taxée de bla-bla, je préfère voir le verre à moitié plein. Aujourd’hui, à l’exception de certains climato-sceptiques, personne ne nie le changement climatique et l’urgance d’agir. Il y a dix ans, cela était tout bonnement impensable ! Un mouvement systémique est à l’œuvre. On le voit au niveau de la législation, des consommateurs mais aussi de la société civile et des médias, en témoigne l’écho donné au récent rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Enfin, les choses évoluent aussi au niveau des entreprises même si le greenwashing s’avère nuisible. J’en veux pour preuve le programme FAIRe de l’Union des marques, qui regroupe à date 43 grandes entreprises signataires autour de 15 engagements et de rapports publics visant à prendre au maximum en compte les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux.
Une enquête sur le sexisme à Radio France débouche sur des sanctions contre sept journalistes.
Il faut se réjouir de la prise au sérieux du harcèlement, qu’il soit sexuel ou moral, en particulier dans une entreprise comme Radio France. Cela envoie un signal fort. Le fait que ces agissements aient donné lieu à une enquête externe et indépendante menée par des professionnels reconnus accrédite l’importance accordée à ces sujets. Plus largement, on assiste ces dernières années à une libération de la parole qui touche progressivement tous les secteurs. Le #Metoothéâtre démontre qu’il n’y a pas de spécificités sectorielles ni même franco-françaises. Il n’y a qu’à observer ce qui se passe dans les bars en Grande-Bretagne, touchés par un boycott de la part de femmes dénonçant l’explosion des agressions. Ou en Belgique, où le mouvement #balancetonbar prend actuellement de l’ampleur.
27 fabricants et 8 enseignes – dont Lidl, Naturalia, ou Monoprix – décident de tester le Planet-score.
On entre dans la phase d’expérimentation de l’affichage environnemental et ce sont près d’une vingtaine de projets qui ont été déposés auprès de l’Ademe et du gouvernement. Le point de fort de ce dispositif, outre qu’il oblige les entreprises à se confronter dès à présent au sujet, c’est la diversité des enseignes participantes et le large panel de produits concernés. Il faut regarder là encore le positif plutôt que de critiquer à tout prix. L’agroalimentaire pèse aujourd’hui pour 25% des émissions de gazs à effet de serre d’un foyer français, ce qui en fait un sujet prioritaire. Avec une question centrale : comment rendre lisible aisément pour les consommateurs – y compris les moins acculturés – cette somme très dense d’informations ? Le but est d’arriver rapidement à un indicateur consolidé accessible au plus grand nombre.
Sophie Roosen, directrice RSE de l’Union des marques, revient sur les thèmes de la semaine.
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