Après la pandémie et le goût du télétravail, la flexibilité devient intangible. Ainsi, 83% des entreprises françaises prévoient d'offrir à leurs employés une plus grande flexibilité quant à leur lieu de travail, selon un sondage réalisé par Yougov et Censuswide pour LinkedIn, auprès respectivement de 266 cadres de niveau C et 1 028 répondants qui travaillaient dans un bureau avant la crise sanitaire et qui ont connu la pratique du télétravail pendant la pandémie. Mais les entreprises restent conscientes des dangers que cela représente pour l'inclusion des employés. Qu'il soit choisi sous format «hybride» ou «à distance», le télétravail fait craindre un «biais de proximité» : 52% des salariés interrogés pensent que les personnes qui choisissent de travailler depuis leur bureau «auront plus de chances d'être favorisées par leur patron», selon LinkedIn. Une proportion similaire de salariés pensent que le télétravail aura un impact sur leur progression de carrière (52%), et craignent que le temps passé hors du bureau ne freine leur avancement en raison de la diminution du temps passé en présentiel auprès de leurs supérieurs. Malgré ces préoccupations, seulement 30% des personnes souhaitent cependant retourner au bureau à temps plein.