e-commerce

La direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) tire la sonnette d’alarme. Tous les ans, le gendarme du commerce étudie la qualité des produits selon les canaux de distribution. Et les marketplaces, qui ont énormément progressé ces derniers mois du fait de la pandémie souffrent d’un déficit de qualité inquiétant. 60% des produits étudiés en 2020 présentent des anomalies, sur un total de 129 produits analysés, commercialisés sur 10 places de marché différentes. Selon la DGCCRF, 32% se sont révélés «dangereux» et 28%, «bien que sans danger, ne répondaient pas aux critères de conformité qu'impose la réglementation», annonce-t-elle. «Ce taux [...] est significativement supérieur aux résultats habituellement constatés […] dans des canaux de distribution plus traditionnels», ajoute-t-elle. D’autant plus qu'il s'agit de produits particulièrement problématiques : des détecteurs de fumée dont, pour certains, l'alarme ne s'est pas déclenchée lors de tests incendie, des adaptateurs électriques dont la plupart affichaient un risque de choc électrique... Les bijoux ont aussi attiré l'attention des agents de la DGCCRF, avec 38% de produits «non conformes et dangereux». Quant aux jouets, 23% se sont révélés dangereux. Certaines panoplies de déguisement et des peluches risquent de mener à une strangulation ou une suffocation, notamment à cause de «petits éléments facilement détachables». Une situation jugée «inacceptable» et qui doit être traitée «avec force», selon le ministre délégué aux PME, Alain Griset.

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