Selon un sondage Odoxa pour Leyton, Dentsu Consulting et Stratégies, 55% des Français expriment de l’inquiétude à propos du développement des robots humanoïdes, alors qu’ils ne sont que 45% à déclarer éprouver de l’enthousiasme face à cette tendance qui s’est notamment traduite par le robot «chien» de Xiaomi à 1500 euros, les nouveaux robots de Boston Dynamics ou encore les ambitions affichées d’Elon Musk en la matière. D’après cette étude, réalisée auprès de 1005 personnes les 1er et 2 septembre, les Français craignent essentiellement d’être remplacés par un robot dans le monde du travail (59%). Ils redoutent plus marginalement que des pirates puissent détourner des robots (30%), que les inégalités s’accroissent entre ceux qui peuvent posséder un robot et ceux qui ne le peuvent pas (28%) ou encore l’utilisation des robots dans le cadre de conflits armés (23%) et l’impact écologique de leur production (23%). L’inquiétude est davantage partagée par les femmes (60%), les plus âgés (63%) ainsi que par les ouvriers (57%). Mais s’ils rejettent la robotisation de la fonction publique et le subventionnement de la robotisation des chaines de production, la majorité des Français (54%) estiment cependant que la France doit financer l’innovation en matière de robotique. 62% espèrent que les robots pourront apporter une aide aux personnes en situation de handicap et 52% anticipent une disparition des tâches dangereuses, qui seraient réalisées par des robots. Au final, deux Français sur trois (65%) déclarent qu’ils n’aimeraient pas posséder un robot.