Industrie
Parmi les conditions «essentielles» au rapprochement Veolia et Suez , figure «la pérennité de l'emploi» et la «logique industrielle».

Le rapprochement des deux géants français de l'eau et des déchets Veolia et Suez « fait sens » d'un point de vue industriel, juge le Premier ministre Jean Castex, tout en rappelant que l'Etat serait vigilant sur le maintien de l'emploi en France. Parmi les conditions « essentielles » pour que l'Etat voie d'un bon oeil cette opération, figure « la pérennité de l'emploi » et la « logique industrielle », a affirmé le chef du gouvernement lors d'une conférence de presse sur le plan de relance.

« Il faut que ça fasse sens, sans pour autant, et nous y veillerons étroitement, que ça puisse créer des monopoles notamment dans le secteur de l'eau et de l'assainissement (...) et il me semble que l'opération en question fait sens », a argumenté Jean Castex. Par ailleurs, « il faut que ce ne soit pas le prélude à une perte de souveraineté dans ces secteurs stratégiques et il vaut mieux des investisseurs français que des investisseurs qui témoigneraient (...) d'une perte de souveraineté », a-t-il ajouté.

L'Etat, actionnaire de référence d'Engie, regarde ce dossier « de près », a encore indiqué le Premier ministre. Veolia, leader mondial du traitement de l'eau et des déchets, souhaite racheter son concurrent historique Suez, en commençant par la reprise de l'essentiel des parts (29,9%) détenues par Engie. La direction de Suez a jugé cette proposition de rachat « particulièrement hostile » et affirme se mobiliser « pour préserver l'intégrité de Suez ».

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