C’est un bon exemple d’adaptation du message au contexte. Accompagné par l’agence Herezie, l’opérateur télécom Free a dégainé une campagne TV de 30 secondes pendant le confinement, en vigueur depuis le 17 mars, et décliné dans quatre villes : Caen, Bordeaux, Marseille et Paris. Intitulée «Les voisins», la campagne met l’accent sur les relations distantes dans le voisinage. Par la fenêtre, mais aussi sur internet, comme on l’imagine assez aisément.
Comme l’explique l’agence, cette prise de parole devait initialement avoir une portée commerciale. Mais compte tenu de la situation où bon nombre de positions de consommateurs sont figées, y compris dans la téléphonie, l’opérateur a transformé ce temps fort en campagne institutionnelle en appelant à rester chez soi. La marque est quasi absente.
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«Quelques minutes sur son balcon ou sur Twitter à observer les conversations et nous voilà avec quatre scènes de vie 100% humaines inspirées de ce que nous vivons tous ensemble quotidiennement. Chacun peut s’approprier les films au prisme de sa propre expérience de confinement en imaginant les différents personnages comme bon lui semble… comme ses propres voisins», assurent Paul Marty et Étienne Renaux, directeurs de la création d’Herezie.
Les quatre films, tournés en quatre jours en collaboration avec la société de production Eddy, sont des saynètes qui mettent en avant une thématique télécom : le gaming devient un prétexte de solidarité jeune/senior, l’échange d’un numéro devient le début d’une romance, la musique créée le rapprochement, et la visio donne lieu à de nouveaux modes d’enseignement à distance. Et à la fin du film, exit la signature classique: «Il a Free. Il a tout compris.»
Les quatre films seront diffusés à partir du 16 avril.
