Cette allégation est assez couramment utilisée et il ne semble pas qu'elle ait donné lieu à contentieux au cours d'une période récente.
Il est cependant indispensable de faire preuve d'une grande prudence dès lors qu'une publicité utilise la notion de preuve : les "preuves" invoquées doivent être réellement recevables sur le plan scientifique et l'annonceur qui utilise cette allégation ne peut en aucun cas se contenter des résultats d'une simple enquête de satisfaction.
A cet égard, on peut notamment se référer aux études cliniques dont le groupe Danone faisait état jusqu'en 2010 au sujet de ses produits Activia et Actimel et dont la validité scientifique a été considérée comme insuffisante.
Le "Dictionnaire juridique des allégations publicitaires" de Michel Toporkoff, avocat spécialiste du droit du marketing est publié en partenariat avec Stratégies à raison de deux nouvelles entrées chaque semaine.
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