Le chausseur Louboutin a tenté vainement de faire reconnaître un monopole sur ses célèbres semelles rouges vif auprès de l'OHMI (Office de l'harmonisation dans le marché intérieur, la structure européenne d'enregistrement des marques). De fait, en France, une couleur ne peut être enregistrée à titre de marque que si elle présente un caractère distinctif, c'est-à-dire s'il ne s'agit pas d'une couleur banale ou primaire. Une nuance de couleurs pouvant être admise, rappelle le blog spécialisé Des droits, des auteurs. Lequel précise que Christian Louboutin a eu plusieurs litiges à ce sujet, avec la société Zara et le créateur Yves Saint Laurent. Le 10 août 2011, un tribunal de New York avait jugé que la couleur rouge utilisée par Louboutin ne pouvait faire l'objet d'un droit exclusif.