Après avoir longtemps exclu cette option alors que Renault a rencontré un vif succès en Europe de l'Ouest avec Dacia, le groupe PSA-Peugeot Citroën a annoncé, mardi 1er mars au cours d'une rencontre avec la presse à l'avant-veille de l'ouverture du salon de l'automobile à Genève, réfléchir à une marque «low cost» pour l'Europe. Si rien n'est encore définitivement arrêté, cette nouvelle voiture «ne sera ni Peugeot ni Citroën», selon son directeur des marques Jean-Marc Gales, qui a souligné que lancer un véhicule «low cost» sous ces marques irait à l'encontre de la montée en gamme des modèles voulue par le groupe. Il n'a pas voulu dire non plus si ceci pourrait se faire en s'appuyant sur la troisième marque que doit lancer PSA en Chine dans le cadre de sa coentreprise avec son partenaire Changan. Jean-Marc Gales a précisé que la production du véhicule ne pourrait pas avoir lieu en Europe pour des questions de coûts, et que cette nouvelle marque «sera sûrement une forme de rupture, surtout dans la distribution», laissant entendre que les voitures pourraient être vendues par exemple sur Internet.