Branle-bas de combat dans le secteur bancaire. La crise économique et financière est passée par là. Après l'offensive des acteurs en ligne (Boursorama avec BETC Euro RSCG, B for Bank avec Leg, etc.), les grands réseaux semblent à leur tour vouloir revisiter leur discours publicitaire.
Le Crédit mutuel avait ouvert le bal en choisissant en septembre dernier l'agence H. C'est aujourd'hui pas moins de quatre grandes banques qui souhaitent remettre à plat leur communication.
La Société générale, qui avait bien avancé sur son appel d'offres, a décidé cet été de recadrer ce dernier en gardant Harrison & Wolf associée à TBWA mais en ajoutant deux nouvelles agences, et en écartant Saatchi & Saatchi. Le groupe Publicis (maison mère de Saatchi) reste toutefois en lice, à charge pour lui de trouver une solution de rechange.
Quête de sens
Banques populaires et Caisse d'épargne, dont le regroupement au sein d'une holding commune a été entériné l'an dernier, consultent également: le premier via VT Scan, le second en solo après une mission ponctuelle assurée par le cabinet Pitchville. Ce dernier est par ailleurs en train de peaufiner le lancement de la compétition du Crédit agricole.
L'heure ne semble plus aux codes publicitaires décalés. Les briefs seraient plutôt quête de sens et de valeurs. Pendant ce temps, BNP Paribas, CIC ou encore LCL restent (encore) fidèles à leur agence, à savoir Publicis, Australie et Asap.