80 millions de trajets effectués et 162 000 abonnés longue durée : trois ans après sa mise en service, « Vélib a définitivement trouvé sa place à Paris » et, plus récemment, dans les communes riveraines où 300 stations ont été installées dans les 30 communes situées dans un rayon de 1,5 km autour de la capitale, selon un communiqué diffusé mardi 13 juillet par la mairie de Paris.
L'occasion pour les services de Bertrand Delanoë de dresser un portrait-robot de l'utilisateur du Vélib, une innovation qui assez profondément changé le visage de la capitale. Le vélo en libre-service est un mode de déplacement utilisé par les femmes (48% des usagers) comme les hommes (52%), les moins de 25 ans (16%) comme les plus de 56 ans (8%), les employés (16%) comme les étudiants (10%).
Si la durée moyenne des trajets est stable, « autour de 20 minutes », poursuit le communiqué, on observe « une hausse du nombre de déplacements quotidiens par abonné (+11%), ce qui tend à montrer que les ‘Vélibistes' sont de plus en plus adeptes de ce mode de déplacement sur des trajets réguliers ».
« La satisfaction des usagers reste bonne, en même temps que leur exigence progresse », remarque le communiqué, qui en profite pour rappeler les termes de l'avenant au contrat avec JCDecaux, opérateur du Vélib, signé en décembre 2009.
« La qualité de service aux usagers » a été « améliorée » : meilleure disponibilité des vélos en station, temps d'attente pour un appel téléphonique au centre d'appels réduit à 23 secondes en moyenne et délai de réponse aux réclamations écrites ramené à 5 jours.
Les efforts se poursuivent, avec une nouvelle organisation chez JCDecaux, pour permettre des réparations « plus rapides et efficaces » afin d'approvisionner les stations avec des vélos « en meilleur état ». « Une réflexion est en cours pour rendre les conditions d'abonnement plus rapides et plus simples, notamment via Internet », précise encore la ville de Paris.