Il semblerait que les superproductions aient envahi cette décennie. Dès 2009, Tiji et DDB Paris faisaient s’envoler un ballon mignon au-delà des nuages et bien au-dessus des étoiles, dans un film d’animation attendrissant et esthétique. Animation récompensée également en 2015 grâce à Sid Lee et Ubisoft qui ont plongé le spectateur dans l’univers des rebelles du jeu Assassin’s Creed Unity, renversant la monarchie... non sans violence.
BETC a frappé deux fois pour Canal+ (2010 et 2012), avec deux films qui ont marqué les esprits: «Le Placard» montrant un amant à l'imagination débordante qui invente une histoire rocambolesque pour expliquer sa présence dans le placard de la chambre à coucher d’une femme mariée et le très célèbre et très (très) récompensé «L’Ours», qui met en scène cette grosse bête devenue carpette partie à la conquête du cinéma.
Les distributeurs ont contre-attaqué en 2011 et 2015 grâce à du print pour Monoprix (Havas City) et la fameuse opération des fruits et légumes moches combattant ingénieusement le gaspillage alimentaire pensée par Marcel pour Intermarché.
Un seul print aura été récompensé sur la décennie (2008): l’affiche humoristique de Leg (devenu Les Gaulois) pour Oui FM tournant en dérision la marque branchée Zadig et Voltaire et ses tee-shirts reprenant les noms des rock stars portés par des adolescents mal peignés.
Enfin, 2016 a été le premier couronnement de Buzzman au Grand Prix Stratégies grâce à la campagne «Love your imperfections» de Meetic qui déjà mettait en valeur les petits défauts des célibataires avec humour.
Maintenant une seule question reste en suspens: qui sera le 40e Grand Prix Stratégies de la Publicité? A vos pronostics.
