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Accompagnant la sortie au cinéma du film Les Minions, Oasis rempile dans le détournement de blockbusters avec un film et une rencontre au sommet d'égal à égal entre deux mondes déjantés.

Oasis, qui a fait ses preuves depuis quelques années dans l’art du détournement de blockbusters avec des créations déjantées comme «Captain Ananamerica», signe un nouvel opus: «Les Tronions». Fruit de la rencontre entre les Minions et la bande de Ramon Tafraise, le film accompagne le lancement du succès cinématographique annoncé de l’été, le spin-off Les Minions. «Une licence "aimant à générations" qui touche tout le monde, toutes les tranches d’âge et surtout les adolescents, cible d’Oasis», précise Sébastien Wullems, à la tête de Group M Movie, entité gérant la licence auprès du distributeur Universal.

Irréfruistible

Jude Citron avait déjà singé les petits bonhommes jaunes pour la sortie de Moi, moche et méchant 2 en 2013. Mais, nouveauté dans le partenariat avec Universal, l’utilisation de la «custom animation» a permis de créer des images de toutes pièces pour la campagne. Les P’tits Fruits ont mûri: «Au départ, c’était "Oasis super fan de" tel ou tel film que la marque détournait, à présent c’est la "rencontre irréfruistible" d’égal à égal entre deux univers qui coexistent», explique Jérémie Bottiau, directeur de création chez Marcel, agence chargée du budget depuis 2009.

Le film, conçu conjointement par Marcel et Group M Movie, a été réalisé mais aussi doublé par Pierre Coffin, papa de la saga, et le studio Illumination. Le Français connaît bien la marque Oasis, pour laquelle il a notamment mis en scène pour la première fois les P’tits Fruits pour Draft-FCB (aujourd’hui FCB Paris). «Ça l’a peut-être inspiré pour créer les Minions», veut croire Jérémie Bottiau. Cocorico chauvin et surtout grande fierté pour les équipes de Marcel, Group M et Oasis: «On a accès à des gens excessivement talentueux, on peut s’enorgueillir de travailler pour une marque qui a atteint un point d’excellence en animation», ajoute le directeur de création.

Banana trip

Le principal défi résidait dans la cohabitation des deux univers propriétaires: les gags enfantins et le langage inventé des Minions, les personnalités loufoques et les jeux de mots à répétition des P’tits Fruits Oasis. Familière des références et des «easter eggs» (messages cachés), la casquette de Mangue Debol évoque la dernière campagne de la marque Fruit Battle. La scène de fin du spot fait référence à la célèbre photographie «Lunch atop a skyscraper». Cette nouvelle publicité est également l’occasion de présenter la dernière arrivée d’Oasis, Ella Labanane, qui, comme l’explique Amélie Louvet, la directrice de la marque, «est positionnée au cœur du partenariat avec Les Minions, dont l’amour pour la "bananaaaa" n’est plus un secret».

Enfin, si Sébastien Wullems concède que «le tournage d’un film d’animation est moins croustillant qu’un tournage avec des acteurs en chair et en os», il évoque des situations cocasses, notamment dans l’adaptation de la langue des Minions: en français, la traduction donnait aux P’tits Fruits le doux nom de «pétasses», finalement remplacée par les «Fruitos».

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