Dentsu data labs, département insights et analyses du groupe Dentsu, s’est intéressé aux usages des Français sur les réseaux sociaux.
« C’est l’avènement des "auteurs/créateurs" », explique Dentsu data labs dans sa dernière étude consacrée aux usages des utilisateurs sur les réseaux sociaux. Il apparaît que les plateformes sont aujourd’hui plus nombreuses (et plus concurrentielles). Une dynamique qui contribue à une multiplication des usages, rendant l’utilisateur moins passif et offrant à chacun le potentiel de créer son contenu et de trouver son public.
Grâce à un panel de 15 000 Français représentatifs de la population nationale, le laboratoire a cherché à définir les différents profils de socionautes, leur évolution dans le temps, leurs caractéristiques en termes de personnalité et d’usage média.
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Au total, cinq groupes permettent de typer la population (base 15-75 ans). Les auteurs (9%), devenus producteurs régulier de contenus, ils publient et partagent à leur réseau plus ou moins étendu et son majoritairement multi-plateformes. Les connecteurs (38%), qui partagent volontiers un contenu et utilisent les messageries instantanées mais ont tendance à ne communiquer que dans leur sphère privée. Les commentateurs (14%), qui partagent et publient leur avis, participent à des groupes de discussion, sont très actifs dans un réseau sans être dans la création à proprement parler. Les spectateurs (18%), quant à eux, utilisent les médias sociaux surtout pour regarder des vidéos ou tout contenu tiers sans réellement interagir. Et enfin, les passifs (21%) qui ne sont pas ou très peu connectés aux réseaux sociaux.
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Le groupe qui a le plus progressé avec la pandémie est sans surprise celui des connecteurs (en progression de 16 points par rapport à 2019), aux dépens des « passifs » majoritairement, mais aussi des spectateurs. Le groupe des « auteurs » stagne autour des 10 % en volume, mais se voit aujourd’hui doté de beaucoup plus d’outils pour créer et diffuser du contenu qu’il y a 5 ans, grâce aux réseaux sociaux (TikTok et Instagram étant les plus contributeurs à cette nouvelle génération d’Auteurs). Ils deviennent à leur tour des médias potentiels, avec une capacité de diffusion plus solide. Les auteurs en France sont souvent plus jeunes, et le poids de ce groupe varie significativement lorsque l’on observe une population de moins de 35 ans. Une proportion qui est d’ailleurs proche de celle de nos voisins européens, sans atteindre le niveau observé sur la population américaine.