Une cour d’appel américaine a aboli jeudi 2 janvier le principe de « neutralité du net », qui garantit l’accès égalitaire à internet et est défendu par les grandes plateformes numériques ainsi que par de nombreuses ONG. Les trois juges de cette cour fédérale ont décidé que l’agence américaine des télécoms (FCC) n’avait pas l’autorité nécessaire pour imposer ce principe à l’industrie. Les télécoms peuvent donc ralentir ou censurer certains sites internet, et favoriser d’autres services. Donald Trump, qui retournera à la Maison Blanche le 20 janvier, a nommé Brendan Carr comme futur président de la FCC, un opposant à la neutralité du net. Il estime qu’elle conduit à considérer les télécoms comme des services publics.