La Commission européenne a réclamé vendredi 11 octobre de nouvelles explications au site de commerce en ligne Temu, soupçonné d’agir insuffisamment contre la vente de produits illégaux et potentiellement dangereux. C’est la deuxième fois que Bruxelles adresse des questions écrites à la plateforme chinoise, soupçonnée de ne pas respecter ses obligations dans le cadre du Digital Services Act. Si ces demandes ne constituent pas encore une mise en cause, c’est une première étape qui peut conduire à l’ouverture d’une enquête formelle, puis à de lourdes sanctions financières en cas d’infractions avérées. La Commission lui reproche notamment le fait que des vendeurs illégaux disparaissent et réapparaissent aussitôt.
Mise à jour le 14 octobre 2024 :
Suite à la publication de cet article Temu a tenu à réagir : «Nous avons reçu la demande d'informations de la Commission européenne et coopérons pleinement. Conformément à notre engagement de longue date en matière de conformité, nous avons pris d'importantes mesures supplémentaires depuis notre désignation en tant que VLOP (très grande plateforme en ligne) le 31 mai 2024, et continuons d'affiner nos pratiques dans le cadre de la loi sur les services numériques. La sécurité des consommateurs est une priorité absolue, et nous accueillons favorablement les retours de toutes les parties prenantes alors que nous nous efforçons de fournir à nos consommateurs l'accès à des produits de qualité à des prix abordables.»