Jeudi 20 juin, le département américain du Commerce a annoncé « interdire » l’éditeur de logiciel de sécurité informatique Kaspersky de vendre ses logiciels aux États-Unis « pour leur coopération avec les autorités militaires et de renseignement russes », et du fait du soutien et du financement militaire américain aux troupes ukrainiennes. Le Kremlin a dénoncé vendredi une « concurrence déloyale » de Washington, « la technique préférée de la part des États-Unis », a fustigé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Kaspersky Lab est une entreprise très compétitive au niveau international qui, à bien des égards, dépasse ses concurrents », a-t-il défendu. Kapersky se défend depuis des années de toute proximité directe avec les autorités russes, malgré les soupçons, et compte attaquer cette décision en justice.