La plateforme de marketing d’influence lance son guide «Influence for good». Kolsquare veut accompagner et inspirer les futurs acteurs du changement.

L’impact des médias sociaux et la crise climatique sont les deux thématiques qui inquiètent les spécialistes du marketing d’influence. Pour proposer des idées et des solutions pour un marketing plus responsable, la plateforme spécialisée Kolsquare dévoile son guide « Influence for good ». De la nécessité de réduire notre impact carbone à l’inquiétude concernant le contenu que les enfants consomment sur les médias sociaux, en passant par le suivi des nouvelles lois et réglementations ciblant les médias sociaux et le marketing d’influence… Kolsquare entend accompagner les marques de demain.

Des enjeux qui concernent ainsi les ONG et les organisations à but non lucratif, qui se tournent de plus en plus vers le marketing d’influence pour faire avancer des causes sociales et environnementales essentielles. L’objectif est d’atteindre de nouveaux publics, plus jeunes et plus larges. Cependant ces organismes sont confrontés à de nombreux défis : budgets limités, faire passer des messages complexes, proposer un format divertissant sur les médias sociaux.

En plus des plateformes comme YouTube et Twitch qui offrent de grandes possibilités d’engager et d’éduquer le public, le guide explique que les influenceurs jouent un rôle clé dans la sensibilisation au changement climatique. Toutefois, ils ont besoin de l’appui des marques, des agences et des ONG pour véhiculer ces messages. Une récente étude menée auprès de créateurs de contenu a révélé que 84 % d’entre eux rencontrent au moins un obstacle pour partager du contenu sur le développement durable ou l’environnement, tandis que 38 % craignent d’être associés au « greenwashing ».

Un encadrement réglementaire plus complet

Le marketing d’influence doit également s’adapter à des dispositions réglementaires qui évoluent rapidement en Europe. De la récente législation française définissant les rôles « d’influenceur commercial » et « d’agent d’influence » à la nouvelle réglementation européenne imposant des exigences strictes pour superviser les pratiques commerciales en ligne et les fournisseurs de services, la situation change rapidement. Les marques, les agences et les créateurs doivent désormais garantir la transparence en identifiant clairement les contenus sponsorisés, filtrés, modifiés ou générés par l’intelligence artificielle.

Enfin, le guide consacre une dernière partie aux médias sociaux et l’impact préoccupant sur la santé mentale des jeunes. Le cyberharcèlement, la dépendance aux écrans et aux jeux, ainsi que les standards de beauté irréalistes ne sont que quelques exemples des problèmes qui inquiètent les parents à travers le monde. Les statistiques montrent que 42 % des jeunes de 11 à 18 ans ont été exposés à la violence en ligne, et 31 % à des contenus racistes.

Cependant, il y a aussi des développements positifs : de nouvelles lois cherchent à réduire les effets nocifs et addictifs des algorithmes des médias sociaux, et des organisations à but non lucratif s’efforcent d’éduquer les jeunes sur les risques liés à l’utilisation de ces plateformes.

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