L’arrivée de l’Américaine Fiona Scott Morton à la Commission européenne, en tant que cheffe économiste de la direction générale de la concurrence, fait de nombreux remous. D’une part par sa nationalité américaine (ce qui est autorisé au sein de la Commission) mais surtout parce qu’elle est ancienne lobbyiste pour Google, Meta ou Amazon, et devra donc désormais participer à des sanctions éventuelles dans les enquêtes économiques en cours. Certains y voient un conflit d’intérêts patent, d’autres rassurent quant à sa bonne connaissance des dossiers et du modèle économique de ces entreprises. La France a fait appel de cette nomination, par la voix de la Ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Catherine Colonna, appel qui a été rejeté par Bruxelles.