Sorti le 30 janvier, le dernier Baromètre du numérique se penche notamment sur l'impact environnemental des terminaux de communication.
65 à 90 % de l’impact environnemental du numérique tient aux terminaux utilisés (téléviseurs, smartphones, ordinateurs, tablettes...). C’est ce que rappelle le dernier Baromètre du numérique, réalisé par le Credoc pour le compte de différentes organisations (Arcep, Conseil général de l’économie, Agence nationale de la cohésion des territoires et, pour la première fois, Arcom) et publié le 30 janvier. L’équipement numérique dont l’empreinte est la plus élevée demeure le téléviseur, notamment en raison de la taille de son écran. Voilà pourquoi il existe un véritable enjeu environnemental autour du renouvellement de parcs de télévisions.
Or près de la moitié des personnes interrogées dans l’étude détiennent leur téléviseur principal depuis moins de cinq ans. Une « durée de détention faible », estime le Baromètre. Seulement 20% des consommateurs l’ont depuis plus de dix ans. A cela s’ajoute que plus de la moitié des personnes déclarent avoir changé leur téléviseur principal alors qu’il était encore en état de fonctionnement, total ou partiel. Autant dire que les marges de progrès ne manquent pas, même si une majorité des postes remplacés sont réutilisés ou bien donnés ou vendus pour être reconditionnés. Une pratique qui regarde aussi les marques : « un tiers en a changé pour bénéficier d’une offre promotionnelle et un tiers afin de monter en gamme », précise la même source.
Parmi les répondants, 95% ont déclaré être détenteurs d'au moins un téléviseur en 2022, une proportion qui n'a pratiquement pas évolué en dix ans. Parmi les Français équipés d'un téléviseur et possédant une connexion fixe à domicile, 83% déclarent recevoir la télévision via la box d'un fournisseur d'accès à internet sur au moins un poste.
