Bertille Toledano et David Leclabart réélus à la présidence de l’AACC

« L’AACC est ouverte à tous les sujets de notre époque : la diversité, la transition écologique, l’intelligence artificielle, l’égalité des salaires hommes-femmes. Et puis, notre association est animée par la camaraderie qui existe entre ses membres. C’est cet esprit, inattendu dans un marché toujours plus tendu, qui motive aujourd’hui notre candidature », se targue Bertille Toledano, présidente de BETC, qui vient d’être réélue à la présidence de l’AACC (Association des Agences-Conseils en Communication) le 4 juillet, aux côtés David Leclabart, président d’Australie. GAD, à l’issue de l’assemblée générale de l’organisation professionnelle.

Lors de cette assemblée générale, les membres ont salué les actions portées par l’association au cours du premier mandat de cette co-présidence, articulé autour de quatre chantiers : la transition écologique, la défense de la valeur du travail des agences et de leurs talents, l’attractivité et la diversité, et la relocalisation des productions.

Accélérer la transformation de l’association

Bertille Toledano et David Leclabart ont réaffirmé leur souhait d’accélérer la transformation de l’association pour poursuivre dans une dynamique de progrès. Pour son deuxième mandat le duo propose une inflexion et souhaite revendiquer l’appartenance de l’AACC aux industries créatives et culturelles. La création est ce qui fait que les agences sont des entreprises singulières.

Celle-ci est partout dans les agences, elle impulse et irrigue leur mode de fonctionnement. L’AACC rappelle que contrairement aux cabinets ou entreprises de « consulting », ses agences offrent un conseil d’une autre nature car elles produisent ce qu’elles recommandent. Ce qui est autrement plus engageant. « Cette inflexion doit nous permettre de mieux valoriser nos métiers, auprès de nos clients, auprès des jeunes talents et auprès de nos parties prenantes », précise David Leclabart.

Le duo mise aussi sur cette inflexion pour renforcer les quatre piliers. Redynamiser le premier chantier en articulant notre problématique autour d’un thème : La création d’une transition écologique désirable. Quels récits, quels imaginaires, quels impacts ? Concentrer le deuxième chantier sur un thème : la création de valeur et la valeur de nos créations (dans les compétitions, dans le temps et dans tous nos modes d’expressions - en particulier, numériques). Préserver à la relocalisation de nos productions en France car la création étant une industrie, sa production est un enjeu industriel. Enfin, la création étant le moteur le plus puissant pour attirer les talents, nous croyons à la vertu d’une ouverture plus grande de tous aux métiers de la création.