Le jeune média lyonnais « Our(s) » présente la 3e édition de son concours de communication : les Ours de la Com. En plus de cet événement annuel, Our(s) s’est développé sur le web pour traiter l’actualité et avec une revue trimestrielle. Mathieu Ozanam, cofondateur du média, explique.
Que représente ce concours des Our(s) de la Com ?
Mathieu Ozanam : C’est un événement annuel permettant de valoriser les actions de communication faites en Auvergne-Rhône-Alpes, par des annonceurs publics ou privés et par des agences. Our(s) est un média B2B, nos lecteurs sont ceux dont on parle, et les Ours de la com est un outil de notoriété pour les acteurs de la région. Lors de la cérémonie, la partie d’échange est aussi importante que le concours, c’est l’occasion pour les participants de voir le paysage de la communication dans la région.
Pour les lauréats, y a-t-il un accompagnement autre que la visibilité ?
Our(s), c’est une équipe de sept permanents, ce serait trop compliqué d’accompagner des agences de 30 à 80 salariés. En revanche, nous avons un prix étudiant autour d’un partenariat. Pour cette 3e édition, nous avons collaboré avec Time for The Planet (entreprise à mission investissant contre le changement climatique, NDLR) et les étudiants doivent travailler sur une campagne qui sera peut-être utilisée sur les réseaux de Time for the Planet. Nous sommes aussi en contact avec des afficheurs.
Qu’est-ce qui fait des Ours de la com un évènement particulier ?
Il n’y a pas d’événement comparable organisé sur la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les agences, même les plus grosses, ont toujours besoin de développer leur réseau, au-delà de leur sphère naturelle. Lyon représente 70 % de l’activité économique dans la région. On retrouve cette proportion dans les candidatures mais nous sommes très attentifs à ce que les professionnels qui composent le jury soient représentatifs géographiquement et par leur domaine d’activité. Pour cette édition, le message est dirigé vers l’Isère et les deux Savoie : ce n’est pas un prix lyonnais !
Accordez-vous aussi de l’importance aux petites structures et aux jeunes entrepreneurs ?
Nous avons une catégorie pour les freelances, c’est très important pour nous. Notre média parle à une communauté de professionnels très diverse, constituée aussi d’indépendants. Beaucoup de jeunes se lancent dans la communication et nous voulions qu’ils aient la possibilité de candidater, avec un tarif adapté notamment. Nous nous adressons à tout le monde, pas seulement au top 50 des agences de la région.