Alors qu'a eu lieu la journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre, Dentsu et Santé publique France ont décidé de revenir sur le moment précis où trois personnes ont appris leur séropositivité et ont cru que ce test était un arrêt de mort. Le film « Vivre avec le VIH, c'est d'abord vivre - Lettre à moi-même » montre trois personnes qui lisent une lettre écrite pour eux-mêmes. « Des histoires vraies pour lutter contre les idées fausses », dit un communiqué.
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Ce sont les lettres de Christine Aubère (49 ans, séropositive depuis 31 ans), Nicolas Aragona (33 ans, séropositif depuis 11 ans) et Andréa Mestre (29 ans, séropositive depuis 7 ans) qui ont été sélectionnées. Ces trois personnes ont été invités à venir la lire devant une caméra dans un studio aménagé pour l’expérience. En arrivant sur le plateau, elles ont découvert une chambre du passé avec des photos d’eux accrochées dans le décor. « Toi, moi, nous les personnes vivant avec le VIH nous sommes comme tout le monde, à la différence que tout le monde nous voit comme différent », lis Nicolas Aragona à son lui d'autrefois. Les trois témoins ont ensuite lu leur lettre face à une photo d’eux à l’âge qu’ils avaient au moment de l’annonce du résultat. Cette photo, récupérée par la production auprès de leurs proches, a été animée grâce à D-ID, société de médias technologiques exploitant l’intelligence artificielle à l’origine de l’application DeepNostalgia pour MyHeritage.
Ce film émouvant a été réalisé pour lutter contre les discriminations dont sont victimes les personnes séropositives, avec un double objectif pédagogique : encourager le dépistage et faire savoir que les traitements permettent aux personnes porteuses du VIH d’avoir une charge virale indétectable et de vivre sans transmettre le virus, ni à leur compagne ou compagnon, ni à leurs enfants. Un véritable message d’espoir à toutes celles et ceux qui viennent d’apprendre leur séropositivité.
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