Les effets du coronavirus sur le marché publicitaire se font déjà lourdement ressentir comme en témoignent les résultats du Bump (Baromètre unifié du marché publicitaire) au premier trimestre 2020, dévoilés par Kantar, France Pub et l’Irep (Institut de recherches et d’études publicitaires), et les prévisions sur l'année qui s'annoncent également catastrophiques : -23%, par rapport à 2019, pour un marché publicitaire d'un total de 26 milliards d'euros. Au premier trimestre, sur le périmètre observé par l’Irep (télévision, cinéma, radio, presse, publicité extérieure, courrier publicitaire, imprimés sans adresse), les recettes publicitaires nettes des médias s’élèvent à 1,704 milliard d’euros, en forte baisse (-12,6%) par rapport au premier trimestre 2019 (contre -1,3% au T1 2019). Tous les médias voient leurs recettes publicitaires diminuer au cours des trois premiers mois de l’année: la télévision (-9,7% contre +2,1% au T1 2019), la radio nationale (-10,3% contre +2,5% au T1 2019), la presse tous segments confondus (-12,5% contre -3,2% au T1 2019), la publicité extérieure (-15,4% contre +1,3% au T1 2019), le cinéma (-17% contre +2,5% au T1 2019), le courrier publicitaire (-16,5% contre -10,3% au T1 2019) et les imprimés sans adresse (-19% contre -7,5% au T1 2019). Concernant le marché de la communication depuis le début du confinement, les baisses sont estimées entre -60% et -70% pour les cinq grands médias, à environ -50% pour les médias numériques et à -80% pour les autres médias.
