communication
Patrick Corrigan veut instaurer un nouveau modèle d’agence, plus adapté à la société et au contexte actuels.

«Une agence de publicité ne possède que ses idées, c'est-à-dire une matière d'une volatilité extraordinaire, souligne d'emblée Patrick Corrigan, président de l'agence de communication indépendante Dufresne Corrigan Scarlett. Nous sommes ainsi dans une obligation de séduction permanente, en plus de la nécessité d'être au goût du jour, d'où le besoin de se métamorphoser fréquemment.»

 

C'est cette conviction qui l'a poussé à réorganiser son enseigne, et plus précisément sa façon de travailler en interne. Ce changement de modèle se fonde sur un constat. «Dans une agence de publicité, le système pyramidal d'ascension des échelons est destructeur de créativité et de valeur», déplore Patrick Corrigan.

 

Il a donc choisi l'élaboration d'une structure ouverte et circulaire. «Il s'agit d'un 'hub' composé de planneurs stratégiques et de créatifs auquel se connectent les différentes entités de Dufresne Corrigan Scarlett», explique-t-il. Ce nouveau centre névralgique comprend la moitié de l'effectif de l'agence, entre autres une vingtaine de créatifs, 5 à 6 planneurs et un directeur média. 

 

Les entités qui s'y référeront ont pour noms D&C Brand Partner pour les marques de grande consommation, D&C Dealers pour les enseignes, D&C Decisive pour la communication interactive et D&C Business Solution, implantée à Lyon.

 

Les changements dûs à l'époque également suscité cette nouvelle organisation. «Notre nouveau modèle d'agence correspond aux nouvelles attentes de notre société et au contexte actuel de crise économique, de nouvelles exigences morales en matière d'éthique et de transparence et ce, en pleine révolution numérique», indique Patrick Corrigan. Pour 2012, Dufresne Corrigan Scarlett prévoit une marge brute de 7,5 millions d'euros.

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