marketing mobile
Le réseau publicitaire mobile Mister Bell s'est livré à un petit exercice pédagogique consistant à répertorier les principaux écueils à éviter en matière de marketing mobile.

Selon une récente étude menée par Cisco, le nombre d'appareils nomades connectés à Internet devrait dépasser le total de la population mondiale pour atteindre les dix milliards d'ici 2016. Or, dès aujourd'hui, selon StatCounter, 8,5% du trafic Internet mondial se ferait déjà à l'aide d'un téléphone mobile. Pour les annonceurs qui s'interrogent encore sur l'utilité du marketing mobile, il est donc grand temps de s'y mettre en évitant toutefois quelques écueils. Le réseau publicitaire mobile Mister Bell, fondé en 2010 par Philippe Lourenço, préfère parler des "7 péchés capitaux" à ne pas commettre.

 

1 - La Paresse

"La première grosse erreur des annonceurs est de croire que les bonnes pratiques du Web suffisent à adopter une bonne stratégie mobile", lance Philippe Lourenço. Tailles d'écran, systèmes d'exploitation (Apple, Android, Windows), types de terminaux, autant de contraintes spécifiques à prendre en compte. Renvoyer son trafic mobile vers son site Web classique est une aberration que l'on rencontre encore trop souvent.

 

2 - La Luxure

Autre travers: dépenser des fortunes dans la création et la promotion d'applications mobiles mais ignorer les outils de tracking. Or, le grand avantage du Web est justement de pouvoir mesurer le nombre de vus, de clics, de formulaires remplis jusqu'aux achats effectués.

 

3 - La Gourmandise

Mister Bell met aussi en garde les marques engagées dans une course aux téléchargements à coups de mécaniques «incentivées» ou «cash backées» (contre-récompenses) pour apparaître en bonne position dans les stores d'Apple ou d'Android. "Mieux vaut engager un travail de fond avec un vrai plan média recourant au display, search, push notification, partenariats...", conseille Philippe Lourenço.

 

4 - L'Avarice

Une fois payée leur application (de 5 000 à 100 000 euros, et de 15 000 à 20 000 euros en moyenne), certains annonceurs n'investissent rien en promotion, alors que pour 1 euro investi dans une application, il faudrait en dépenser 3 en promotion. Mister Bell constate toutefois une amélioration: "Les budgets oscillent entre 50 000 et 100 000 euros contre 10 000 il y a trois ans."

 

5 - L'Envie

Fini l'appli gadget! Le mobile est plus que jamais un instrument de conquête et de fidélisation. Autant donc commencer par réfléchir à une vraie stratégie mobile. L'enjeu est de taille: selon eMarketer, 6,7 milliards de dollars de ventes en ligne seront réalisées sur le mobile en 2012 aux Etats-Unis, dont 37% via Amazon.


6 et 7 - L'Orgueil et la Colère

Le mobile étant un nouveau media, il faut savoir l'appréhender avec humilité et s'entourer d'experts dédiés à cette nouvelle discipline du marketing.

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