Jean-Martial Ribes, président de Ketchum Pleon France, est cette semaine au Maroc pour une compétition d'envergure: la gestion des relations presse de l'Office national du tourisme marocain dans huit pays européens. Une semaine auparavant, son agence, née en 2010 de la fusion de deux réseaux de relations publiques d'Omnicom, Ketchum et Pleon, recevait David Gallagher, son président Europe, pour dévoiler son nouveau positionnement. «Il s'agit de redonner une image cohérente à l'ensemble, d'être plus contemporain et compétitif alors que notre champ de concurrence s'élargit aux agences digitales», explique David Gallagher. L'agence de Paris s'est d'ailleurs dotée, l'an dernier, d'une filiale pour attaquer ce marché, Ketchum Digital, en charge entre autres d'un de ses clients phares: Philips.
La «grande idée» innovante
Le réseau, dont l'offre mélange dorénavant l'événementiel, le digital et les relations publiques, se dote ainsi d'une nouvelle signature, «Break through», d'une méthodologie et d'une philosophie s'appuyant sur la recherche de la «grande idée» innovante. Plus globalement, le réseau compte sur Jean-Martial Ribes, également vice-président Europe, pour développer le marché moyen-oriental et étendre l'offre digitale, qui concerne à ce jour 30% de son activité dans le monde (15% en France). Un chiffre qui devrait être porté à 50% d'ici à trois ans.
Ketchum Pleon France (10 millions d'euros de marge brute en 2010) est aussi appelée à coordonner des budgets internationaux, comme le fait sa consœur londonienne. De quoi séduire de nouveaux clients, entre autres français, à l'instar de Renault, pour qui l'agence assure depuis un an la promotion de la voiture électrique dans les médias grand public européens.