Après avoir connu une édition 100% virtuelle en raison de la pandémie de Covid-19, le Web Summit, grand-messe de l'économie numérique, sera de retour en physique à Lisbonne à partir de lundi 2 novembre, avec l'avenir de Facebook au cœur des attentions. 40 000 participants sont attendus, contre 70 000 lors de la dernière édition pré-pandémie.
Les dirigeants d'environ 70 licornes, ces startups valorisées à plus d'un milliard de dollars, y seront présents cette année, à l'image du patron de Sorare, Nicolas Julia, nouvelle star de la French Tech depuis sa levée de fonds record de 580 millions d'euros fin septembre.
Des discussions sur le métavers au programme
Mais ce sont les ennuis de Facebook qui sont davantage susceptibles d'attirer l'attention, alors que la lanceuse d'alerte et ancienne ingénieure du groupe californien Frances Haugen doit s'exprimer lors de la soirée d'ouverture. Elle a déjà témoigné devant les législateurs américains et britanniques mais le Web Summit marque sa première apparition devant un public plus large. Facebook aura l'occasion de répondre aux critiques, son vice-président Nick Clegg et son chef de produit Chris Cox étant également annoncés au salon.
Considéré comme le prochain grand saut technologique dans l'évolution d'Internet, le métavers - que Facebook, à travers son changement de nom en Meta, a d'autant plus affirmé comme une priorité stratégique - sera le thème de plusieurs conférences du Web Summit. L'événement interrogera aussi la technologie peut aider à atténuer le changement climatique, alors qu'il coïncide avec la conférence mondiale sur le climat COP26 en Écosse.