« Un événement ne se suffit plus à lui-même. Le principal changement opéré depuis quelques années déjà est celui de l’importance de son amplification au sens large (RP/influence/média) et les annonceurs l’ont aujourd’hui très bien compris. Ce qui importe, ce n’est pas le nombre de personnes qui y participent mais le nombre de personnes qui en entendent parler.
Les événements de demain seront plus digitaux. Le secteur se développe au rythme de la technologie numérique et on voit apparaître l’émergence de nouveaux métiers. La créativité et un storytelling fort seront encore plus au cœur des activations de marque également. Il faut être capable plus que jamais de créer la différence, inspirer les consommateurs, leur faire vivre des émotions, quelles que soient les techniques utilisées.
Il n’y aura pas un seul modèle d’agence. Les agences ont chacune leurs spécificités et c’est une bonne chose. Vouloir intégrer toutes les compétences au sein d’une seule et même structure n’est pas la solution. En revanche, un modèle d’agence ouvert, capable de créer les bons partenariats, les bonnes alliances stratégiques est une solution pertinente. Ce modèle permettra d’offrir aux annonceurs une offre plus large de métiers mais surtout maîtrisés par des experts. Les agences de demain devront également être de plus en plus responsables. La société au sens large et les marques sont de plus en plus engagées, les agences doivent nécessairement suivre cette conduite. Il y a une vraie prise de conscience aujourd’hui dans l’événementiel alors qu’il y a quelques années encore, on ne se posait pas trop la question. »