Le billet

Se faire tester pour le coronavirus - à l’heure actuelle - dans les laboratoires demande beaucoup de patience. En arrivant sur place, ce sont - minimum - deux heures d’attente qui se profilent. Après une rapide analyse de la queue, on y trouve autant de start-uppers que de personnes issues de la classe ouvrière. Discuter, piétiner, souffler et pour certains gruger... Des officiers de la sécurité, mobilisés par le laboratoire, recadrent les frondeurs. Derrière, une femme anime une réunion téléphonique. C’est bientôt le tour d’une femme âgée, transie de froid. «Ne vous inquiétez pas, vous êtes le 3900e test PCR que je fais», indique le médecin. Cette parole rassurante aura l’effet inverse. Cette file d’attente interminable, on la retrouve dans la promiscuité des transports en commun - notamment parisiens. Fermer les bars dans les zones écarlates s’entend, mais continuer à prendre les lignes les plus fréquentées de la capitale (la 13, la 9) en heure de pointe revient au même ! Certes l’État ne peut pas imposer le télétravail aux entreprises, mais il le recommande fortement - pour celles qui le peuvent. Sans succès pour nombre d'entreprises, qui après avoir loué le télétravail, ne jurent à nouveau que par le présentiel. Pourquoi favoriser la pandémie quand on pourrait éviter de créer de nouveaux clusters ? Halte à la clusterisation des esprits !







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