Après l'Euro de football, les Jeux olympiques de Paris 2024 devraient voir un afflux de paris sportifs. Faut-il s'attendre à une surenchère publicitaire de la part des opérateurs ? Stratégies fait le point avec l'ANJ.

Un quart des Français intéressés par les Jeux envisagent de parier de l’argent sur les résultats des épreuves des Jeux olympiques de Paris 2024 (du 26 juillet au 11 août), selon une étude réalisée en mai par Toluna et Harris Interactive pour l’ANJ sur un échantillon de 1 070 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Mais seuls 7 % disent en être certains.

Selon l’ANJ, les compétitions de football, type Euro et Coupe du monde représentent des enjeux plus importants pour l’ANJ que les Jeux olympiques. A titre de comparaison, plus d’un tiers des Français ont eu l’intention de parier durant l’Euro de football.

Pour autant, les opérateurs agréés de jeu en ligne membres de l’Association Française du Jeu En Ligne (AFJEL) notent une stagnation des mises par rapport à l’Euro 2021, soit une absence de croissance des mises depuis 3 ans, ainsi qu’une baisse de l’ordre de -25 % par rapport aux chiffres de la Coupe du Monde 2022.

À moins de quinze jours des Jeux olympiques, le régulateur reste vigilant car les investissements promotionnels des opérateurs agréés par l’ANJ ont augmenté de 14 % pour l’année 2024. Et 30 % des investissements ont été concentrés sur les mois de mai, juin et juillet couvrant ainsi l’Euro de football et les Jeux olympiques de Paris 2024. Les Jeux paralympiques n’étant pas ouverts aux paris, ni en France, ni dans le monde.