Parler de la télévision connectée, c'est bien. La tester, c'est mieux. Durant quinze jours, j'ai pu apprécier les avantages de ce nouveau type de matériel (1). L'installation est aisée, il suffit de relier sa Box ADSL au téléviseur via un câble Ethernet. Quelques appareils proposent même un liaison en Wi-Fi. C'est armé de la télécommande que j'attaque donc le test.
Pour découvrir ces nouveaux horizons, je dois tout d'abord choisir ma source. J'accède en deux ou trois clics aux services «connectés». Le choix n'est pas encore très important et les applications (météo, trafic, tarots, etc.) sont plutôt tristounettes, sans animation ni son. Mais il s'agit d'une première version. Le portail Orange permet, lui, de visualiser les bandes-annonces de films. Le visionnage sur le téléviseur est bon, même si l'image se bloque par moment en raison du débit moyen de ma connexion.
Je tente les réseaux sociaux. Facebook sur le grand écran ne me séduit guère. En revanche, les gigantesques bibliothèques de vidéos de You Tube et Dailymotion trouvent un véritable intérêt sur mon téléviseur. Hélas, la rédaction de mots clés pour les recherches s'avère être un calvaire avec la télécommande. Installé dans mon canapé, il n'est pas question pour moi d'utiliser un clavier… qui s'ajouterait aux quatre ou cinq télécommandes de mon salon.
Une fois le clip déniché, sa qualité peut être décevante. Acceptable pour un petit écran d'ordinateur, une vidéo est souvent dégradée sur un téléviseur dernier cri. Un point faible. Outre la navigation, les constructeurs ou éditeurs devront faire une sélection qualitative de leurs contenus. Sinon, l'usage de ces services risque fort d'être boudé par les téléspectateurs.