Au club de la presse libanaise, à Beyrouth, Carlos Ghosn cherche des yeux des médias japonais. Il tient à leur donner la parole alors même que très peu de journalistes nippons ont été sélectionnés par Image 7 pour être présents à la conférence de presse du 8 janvier. L'un d'entre eux en fait le reproche à l'ancien patron de Renault-Nissan. Carlos Ghosn répond alors que s'il ne pratique «pas de ségrégation contre des médias japonais», il reconnaît que «seuls ceux qui sont restés objectifs» ont été sélectionnés. Exit donc tous les autres qui sont, selon le fugitif de la justice japonaise, «un relais de la propagande du procureur». S'estimant «dénigré par la presse japonaise», il fustige tous ceux «qui répètent ce que Nissan et le procureur leur disent sans le moindre sens critique». Une pratique qui ne gênait pas l'ancien patron… s'agissant de Renault.