[Edito] D’un côté, il y a cette énergie incroyable que l’on retrouve dans la croissance de groupes d’agences en région. De l’autre, il y a cette vague de fermetures d’enseignes et de redressements judiciaires qui touche de nombreuses villes dans les territoires.
D’un côté, il y a cette énergie incroyable que l’on retrouve dans la croissance de groupes d’agences en région, de Lille à Lyon, en passant par Nantes ou Marseille. Leurs noms : Becoming, The Links, CoSpirit Groupe, MV Group, Syneido, The Links, Fantastic, Comback, Ekstend Group, ou encore Groupe Vertical… La force de ces structures qui peuvent compter plus de 200 salariés, c’est justement cet ancrage dans les territoires, qui s’est révélé encore plus une force depuis le covid, et un atout à l’heure du tout-télétravail. Résultat, toutes ces agences originaires d’une grande ville finissent par constituer un maillage régional. Il y a aussi cette toute récente étude réalisée conjointement par l’Ifop, Leboncoin, Too Good to Go et BlaBlaCar, qui montre que les cinq grandes villes qui abritent les consommateurs les plus écoresponsables sont, dans l’ordre, Bordeaux, Rennes, Rouen, Clermont-Ferrand et Lyon… Des métropoles régionales sont donc aux avants-postes de la révolution des achats éthiques.
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De l’autre, il y a cette vague de fermetures d’enseignes qui touche de nombreuses villes dans les territoires : San Marina, Camaïeu… Ou de redressements judiciaires pour Kookaï, André, Go Sport... Une crise liée à un bouleversement des modèles induit par le digital mais qui intervient aujourd’hui aussi en raison de la fin du PGE (Prêt garanti par l'État) mis en place pendant le covid et qui s’est arrêté en juin 2022. Ce dispositif plus que salutaire a aussi maintenu artificiellement en vie des enseignes, déjà très fragilisées avant la crise du coronavirus.
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