Alors que plus de 60 universités allemandes et autrichiennes ont indiqué vendredi 10 janvier leur retrait de X, inquiètes des dérives antidémocratiques de cette plateforme, le réseau social Bluesky, vu comme un refuge, n'est pas à l'abri de la désinformation : de premiers symptômes rappelent la campagne prorusse « Matriochka » (« Poupée russe ») qui a inondé la plateforme d'Elon Musk. Des dizaines de publications utilisent un mode opératoire similaire, consistant à interpeller des médias pour leur demander de vérifier des infox. Avec une nouveauté : sur Bluesky, en plus d'imiter parfois des contenus émanant de médias, certains posts recourent à l'intelligence artificielle (IA) pour usurper l'identité d'universités.