D’après le Baromètre unifié du marché publicitaire (Bump), les recettes publicitaires nettes de l’ensemble des médias se sont élevées à 8,44 milliards d’euros en France au premier semestre, en nette progression (+9,3 %) par rapport à 2023.

Le bilan du marché publicitaire français au premier semestre 2024 devrait donner le sourire aux acteurs du secteur. Après un premier trimestre dont les résultats confirmaient déjà la dynamique enregistrée en 2023, les résultats dévoilés mardi 10 septembre par Kantar, France Pub et l’Irep s’avèrent encore plus positifs. A la clé, des recettes publicitaires nettes s’élevant à près de 8,44 milliards d’euros pour l’ensemble des médias, soit une forte hausse vis-à-vis du premier semestre 2023 (+9,3 %) mais aussi du premier semestre 2019 (+25,6 %), année de référence avant le trou d’air géant vécu lors de la pandémie.

Les cinq médias dits historiques (télévision, cinéma, radio, presse, publicité extérieure) affichent pour leur part des recettes nettes de l’ordre de 3,28 milliards, en nette hausse comparativement au premier semestre 2023 (+6,1 %) mais encore inférieures à celles enregistrées au premier semestre 2019 (-3,3 %). Comme souvent, le digital tire fortement la croissance, avec un total supérieur à 5 milliards, soit une croissance de +14 % par rapport au premier semestre 2023 mais aussi et surtout de +79 % par rapport au premier semestre 2019. Le search, le social et le display confirment notamment leur bonne santé.

Un troisième trimestre très prometteur

Côté annonceurs, le marché se révèle tout aussi dynamique avec 43 714 marques ayant communiqué au cours de la période. Seuls le paid search, l’affichage extérieur et le print voient le nombre d’annonceurs décliner, quand dans le même temps l’ensemble des autres canaux (TV linéaire, display, audio digital, affichage extérieur digital, cinéma, replay IPTV) séduisent un nombre croissant de marques. Sans surprise, l’Euro de football et la dernière ligne droite avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont contribué à cette tendance, tant en termes de diversité d’annonceurs que de volumes d’investissements. Dans ces conditions, le troisième trimestre, lequel concerne schématiquement la période des Jeux, devrait s’avérer tout aussi faste avant un ralentissement – voire un léger déclin – prévu au dernier trimestre.

De quoi avaliser les projections annuelles effectuées il y a quelques mois. Le Baromètre unifié du marché publicitaire table ainsi sur un exercice 2024 très prometteur, à l’image d’un marché global qui atterrirait à hauteur de 35,9 milliards d’euros, soit une croissance significative tant par rapport à 2023 (+5,3 %) qu’à 2019 (+6 %). Dans le détail, les cinq médias historiques afficheraient 8,5 milliards de recettes publicitaires nettes (+4 % et +0,1 % respectivement vis-à-vis de 2023 et 2019), le digital 10,4 milliards (+8,2 % et +52,2 %) et les autres médias 16,9 milliards (+4,2 % et -8,2 %).

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