L’opérateur propose une nouvelle box «Ultra», qui commercialise le meilleur de la télévision payante à 50 puis 60 euros.
Comme à son habitude, Xavier Niel a rassemblé de nombreux fans pour présenter sa dernière génération de box (la neuvième) au siège de son groupe, à Paris, le 27 janvier. Effets d’estrade dans l’auditorium, mise en scène sur écran géant, tonnerre d’applaudissements… Au-delà de l’écrin, la Freebox Ultra entend faire bien mieux que la Pop (2020) dont elle aura la consommation électrique malgré une puissance supérieure, et surtout mieux que la Delta (2018) dont la commercialisation a été jugée décevante malgré un milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Si les avantages compétitifs ne sont pas absents au niveau technologique (fibre plus rapide à 10 Go, Wi-Fi 7, assistance Free proxi, forfaits Free 5G à 9,99 euros), c’est principalement sur les contenus que le patron d’Iliad entend faire la différence à la fois en termes de profondeur de l’offre et en termes de prix. Outre les versions avec publicité de Netflix et de Disney+, l’opérateur propose pour 49,99 euros la première année (59,99 euros à partir de la deuxième année) Prime Video, Universal+ (13ème Rue, SyFy…), Free Ligue 1, Cafeyn et les 280 chaînes de son offre OQEE.
Mais surtout, la « grande surprise, une dinguerie », selon Xavier Niel, réside dans l’inclusion de la chaîne live de Canal+ (valorisée 15,99 euros par mois), en raison d’un accord exclusif qui comprend aussi « la TV by Canal » mais pas l’offre à la demande de MyCanal. Pour la première fois, Canal distribue donc sa chaîne parmi les autres offres de TV payante alors que les concurrents de Free laissent plutôt les consommateurs s’abonner eux-mêmes, quitte à les y aider avec des offres d’essai.
Évaluée à plus de 142 euros, à la fois en termes de briques tech et d’abonnements à des offres TV (84 euros), la nouvelle Freebox Utra cherche ainsi à introduire de la préférence de marque. La campagne signée Buzzman, qui a démarré le 4 février en TV avec des films oniriques réalisés par le duo britannique The Sacred Egg, décline ses avantages « de rêve » en termes de puissance (Wi-Fi 7), de simplicité (installation via un QR Code), d’économie d’énergie (mode veille réduisant jusqu’à 95 % de sa consommation) et, bien sûr, de divertissement avec un salon infini proposant « les meilleurs contenus ».