Le rapport du sénateur Julien Bargeton (RDPI) qui préconise de taxer de 1,75% les services de streaming pour financer le Centre national de la musique, provoque des remous. Alors que le spectacle vivant et quelques labels indépendants soutiennent cette mesure, le Syndicat national de l'édition musicale (Snep), qui regroupe les majors et quelques indépendants, estime la taxe « injuste ». Il met en avant que si le spectacle vivant est taxé de 3,5% (dont la moitié retourne entre les mains des professionnels), il bénéficie d'un taux de TVA réduit à 2,1%. « La musique enregistrée verse déjà 170 millions d'euros de plus au budget de l'Etat que le spectacle vivant », ajoute le Snep. Avec l'Adami, la Sacem s'inquiète d'une possible double contribution sur les artistes et les éditeurs.