La Direction générale des médias et des industries culturelles, qui dépend du ministère de la Culture, envisage dans un de ses scénarios de déplafonner au delà de 42 millions d'euros par an les ressources publicitaires de Radio France, tout en conservant des contraintes en termes de volume horaire. Dans une étude, révélé par Les Echos, la DGMIC estime que l'impact de Radio France sur le marché publicitaire est limité à 6% du chiffre d'affaires des radios et que cela « n'a pas bouleversé les équilibres » du secteur. A l'occasion du prochain Contrat d'objectifs et de moyens de Radio France, les radios privées militent donc pour que ne soit pas déserrée la contrainte en valeur. Dans le cas contraire, la DGMIC calcule que cela pourrait rapporter 3,5 millions d'euros au groupe public.
