Alors que la rédaction de l'ADN a signé la charte pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique, la division de production de contenus du groupe a remporté un appel d'offres pour TotalEnergies. Les nombreuses protestations internes et une enquête pour le média Arrêt sur image ont finalement mené Adrien de Blanzy, le PDG de l'ADN, à refuser le contrat.
Une enquête de Nassira El Moaddem pour le média Arrêt Sur Image, revient sur l’échec du contrat entre le géant TotalEnergies et la division de production de contenus, le Studio, du groupe l’ADN, qui représente 80 % du chiffre d’affaires du groupe. Alors que la rédaction a signé la charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique, le Studio, de son côté, a gagné un appel d’offres, en 2022, pour produire du contenu pour la Total Digital Factory, entité censée positionner le géant du pétrole et du gaz sur la technologie. De la communication interne, à destination des clients, mais aussi le grand public, inéluctablement. Le projet a suscité beaucoup de remous en interne, à l’ADN, et bon nombre de salariés ont refusé de travailler pour le géant. Et face au risque réputationnel, renforcé par l’enquête d’ASI, Adrien de Blanzy, le PDG du groupe a finalement décidé de refuser le contrat.