Le média britannique The Guardian a indiqué mercredi être victime d'un « grave incident informatique » dû visiblement à un rançongiciel qui a affecté son fonctionnement interne.
« Un incident grave a affecté notre réseau et nos systèmes informatiques au cours des dernières 24 heures », ont expliqué mercredi 21 décembre la directrice générale du groupe The Guardian Anna Bateson et la rédactrice en chef Katharine Viner dans un message au personnel cité sur le site du journal. La direction du groupe a demandé à ses employés de télétravailler pour le reste de la semaine, en attendant que l'incident soit réglé, sans empêcher la publication d'articles sur son site ou la préparation du quotidien papier.
« Nous pensons qu'il s'agit d'une attaque au rançongiciel, mais nous continuons à envisager toutes les possibilités », ont-elles ajouté.
A lire : Russie-Ukraine, la cyberguerre en embuscade
La publication d'articles sur le site du média de gauche se poursuivait mercredi après-midi et la direction s'est dite « confiante » de pouvoir sortir le journal papier jeudi.
Une attaque au rançongiciel consiste pour des pirates à s'introduire dans le réseau informatique d'une entité, puis à en verrouiller les données. Les auteurs demandent ensuite aux responsables de cette entreprise, organisation ou administration de verser une rançon, le plus souvent sous forme de cryptomonnaies, en échange du déverrouillage.