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Pour la troisième saison de l'émission Qui veut être mon associé ?, diffusée en prime time sur M6 à partir du 4 janvier 2023, la société de production Satisfy a conseillé aux candidats de s'adapter au contexte inflationniste en ne survalorisant pas leur start-up.

Un jeu de société immersif pour résoudre soi-même une enquête criminelle à la maison, des pailles à boire en seigle biodégradables... Ces projets font partie de ceux retenus pour la troisième saison de Qui veut être mon associé ?, qui revient sur M6 à partir de janvier 2023 en prime time pour une durée de six semaines. Au total, 3 000 dossiers ont été déposés, contre un peu plus de 1 500 dossiers pour la saison 2, diffusée en janvier 2022. Un chiffre qui «confirme l'intérêt des Français pour l'entrepreunariat», dans un contexte inflationniste, a insisté Guillaume Charles, directeur général des programmes chez M6, lors de la présentation de cette nouvelle saison à la presse début décembre. 

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Produite par Satisfy (entreprise appartenant à Arthur), l’émission invite des entrepreneurs à pitcher leur projet face à un jury qui découvre les dossiers à l'antenne. L'entrepreneur formule sa demande de financement moyennant un pourcentage de l'entreprise. Les investisseurs sont libres d’accepter ou non l’offre, de faire une contre-proposition ou de s’associer avec un autre membre du jury. Si l'émission est encore toute jeune dans la grille des programmes de M6, la chaîne entend bien l'inscrire comme un rendez-vous qui revient en chaque début d'année, et ce, malgré la situation économique traversée par la France.

«Nous le savons tous, la conjoncture cette année a été compliquée. Il était donc important de faire de la pédagogie auprès des candidats pour les aider notamment à valoriser leurs projets et à négocier face aux investisseurs. Nous leur avons par exemple demandé de ne pas définir des valorisations trop excessives. Avant l'émission, les entrepreneurs peuvent être accompagnés par des business coachs», indique Ombline Rousseau, en charge de la production éditoriale et artistique de l'émission.

Avec cette troisième saison, c'est 13,4 millions d'euros qui ont été mis sur la table et 65 entreprises qui ont été financées. Cette année, le jury est de nouveau composé de Marc Simoncini, fondateur des vélos Angell et de Meetic, de Delphine André, présidente de GCA, d'Eric Larchevêque, fondateur de Ledger, d'Anthony Bourbon, fondateur de Feed, et de Jean-Pierre Nadir, fondateur d'Easyvoyage et de Fairmoove. Nouveauté cette saison : l'arrivée de l'investisseuse Isabèle Chevalier, ex-PDG de Bio-K+ International, membre du jury de l'émission L’oeil du dragon depuis quatre ans, diffusée au Canada et qui reprend le même format que Qui veut être mon associé ?. «Le rapport que les entrepreneurs français peuvent avoir avec le local m'a beaucoup frappé dans les dossiers», soulève-t-elle.

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Parmi les six épisodes qui seront diffusés, une émission spéciale se fera en présence de l'investisseur et footballeur international Blaise Matuidi, déjà présent en début d'année. La troisième saison, qui ne sera pas animée par un présentateur, accueillera également les plus jeunes entrepreneurs de l'émission, âgés seulement de 16 et 17 ans. De quoi permettre à la chaîne de continuer à cibler les 15-34 ans. Cette émission a d'ailleurs «la proportion d'audience la plus jeune en prime time de la grille des programmes de M6», assure Guillaume Charles. «Mais l'enjeu de la chaîne avec cette nouvelle saison est de cibler cette fois un public plus mûr», ajoute-t-il. Selon M6, Qui veut être mon associé ? a enregistré sur les 15-34 ans une part d'audience de plus de 30% la saison précédente.

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