Reporters sans frontières (RSF) et des syndicats de journalistes de sport ont signé un texte qui « exhorte les autorités qataries à respecter les journalistes » couvrant le Mondial de foot.
Cet appel demande aux autorités qataries de « s’abstenir de faire barrage » ou de « suspendre les restrictions de captation d’images de certains lieux » et « réclame solennellement à la FIFA (instance mondiale du foot, N.D.L.R.) d’obtenir que les engagements qu’elle a pris soient respectés ». Ce texte a également été endossé par l’Union des journalistes de sport en France (UJSF) et son équivalent suédois, Svenska Sportjournalistförbundet.
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Les témoignages « de journalistes de sport, inquiets de subir une interpellation, des violences, ou même une détention arbitraire, se multiplient », peut-on encore lire, alors que le Mondial s’ouvre ce dimanche 20 novembre et durera jusqu’au 18 décembre.
Sont citées notamment « l’invitation d’un journaliste américain à effacer ses photos du centre d’accréditation des médias » ou « un journaliste danois » interrompu « en plein direct et empêché de continuer son tournage sur la voie publique par des agents de sécurité ».
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Des journalistes ont été les cibles de hackers embauchés afin de protéger la réputation du Qatar dans le cadre de l’organisation du Mondial 2022, a révélé récemment le journal britannique Sunday Times.
Des avocats du gouvernement qatari, interrogés par le média, ont démenti l’implication du Qatar dans cette vaste opération de hacking.
Le pays organisateur du Mondial 2022 est au cœur de polémiques monstres sur les droits humains, l’environnement ou encore les discriminations.