«S'il faut une aide supplémentaire sur la question des stocks, nous sommes prêts à la regarder et à l'accorder», a déclaré M. Le Maire sur le plateau de BFMTV ce lundi 9 novembre. «Effectivement, beaucoup de commerçants vont se retrouver avec des collections d'hiver sur les bras dont il ne sauront quoi faire parce qu'ils n'auront pas pu l'écouler dans la période», a-t-il concédé.
Le ministre a parallèlement appelé à voir comment «renforcer les règles de sécurité sanitaires» durant le confinement afin de permettre la réouverture des commerces considérés comme non-essentiels. Il s'est notamment déclaré «très favorable» à la mise en place d'un système de prise de rendez-vous dans les magasins afin de limiter la circulation des personnes. «C'est une des règles sanitaires qui nous permettrait de rouvrir dans de bonnes conditions», a-t-il estimé.
Le ministre a également évoqué la possibilité de permettre l'ouverture des magasins le dimanche et l'élargissement des horaires d'ouverture pour permettre aux commerçants de combler le manque à gagner occasionné par ce nouveau confinement.
Interrogé sur la position du gouvernement envers les soldes de fin novembre, le «Black Friday» venu des Etats-Unis, M. Le Maire a rappelé qu'il s'agissait d'«une opération promotionnelle d'ordre privé» sur laquelle l'exécutif n'avait pas la main. «J'invite les distributeurs et commerçants à discuter entre eux pour savoir quelles solutions ils veulent apporter sur le Black Friday: est-ce qu'il faut le décaler? Est-ce qu'il faut l'étaler? C'est à eux de le décider», a-t-il déclaré. «La responsabilité de l'Etat, c'est les soldes», a-t-il affirmé, évoquant la possibilité de «bouger les date des soldes» si les commerçants le souhaitaient.