La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a affirmé le 3 mai avoir «bon espoir» que l'application controversée de suivi numérique StopCovid soit prête «à la fin du mois de mai ou au début du mois de juin». «J'ai bon espoir pour que d'un point de vue technique [StopCovid] soit prête [à cette date]», a déclaré la représentante du gouvernement sur France Inter/Le Monde/France Télévisions.
La veille, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait confirmé que StopCovid ne serait pas disponible le 11 mai et que si l'application «devait voir le jour (...) il y aurait un débat spécifique au Parlement».
«Ensuite nous aurons un débat» qui est «légitime» au Parlement «parce qu'il y a évidemment des inquiétudes, des questionnements sur le respect des libertés publiques», a ajouté Sibeth Ndiaye.
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La porte-parole a rappelé que cette application pouvait être «utile» en «complément des enquêtes sanitaires qui seront menées par les brigades sanitaires pour remonter les chaînes de contamination». «Quand vous êtes en contact dans le métro ou dans un commerce avec quelqu'un que vous ne connaissez pas, vous ne pouvez pas donner son nom» aux enquêteurs sanitaires, a-t-elle expliqué.
Cette application, «qui ne fait pas de la géolocalisation», permet «à travers le bluetooth de savoir avec qui vous avez été en contact de manière rapprochée, à une courte distance et pendant un certain temps», a développé Sibeth Ndiaye.
Les acteurs clé du projet, Orange et Capgemini, avaient indiqué le 30 avril que l'application devrait être prête pour la deuxième quinzaine de mai.