Le gouvernement italien de Mario Monti a décidé de mettre aux enchères les six fréquences de télévision numérique terrestre que le précédent gouvernement de Silvio Berlusconi voulait attribuer gratuitement dans le cadre d'une procédure baptisée «beauty contest». La procédure avait à l'époque été dénoncée comme un conflit d'intérêts par l'opposition, Berlusconi contrôlant le groupe de télévision Mediaset. Selon une estimation de la banque Mediobanca citée par le quotidien La Repubblica, la vente de ces fréquences pourrait rapporter entre 1 et 1,2 milliard d'euros à l’État, qui avait encaissé l'an dernier près de 4 milliards d'euros grâce à la vente aux enchères de fréquences de téléphonie mobile de quatrième génération.