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La justice fédérale américaine a fermé Megaupload.com, plate-forme controversée du téléchargement direct sur Internet, pour violation des droits d'auteur, cependant que le Sénat a reporté un vote prévu mardi de la loi antipiratage sur Internet. En France, la fermeture spectaculaire de Megaupload n'a pas laissé indifférent l'industrie musicale: le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep) s'est réjoui vendredi 20 janvier de voir la preuve «qu'Internet n'est pas un espace de non-droit». C'est un «coup porté contre la piraterie», indiquait à l'AFP David El Sayegh, directeur général du Snep. Les producteurs de disques préconisent la poursuite d'une coopération internationale dans ce domaine et un renforcement de l'offre légale. La fermeture de Megaupload est aussi une bonne nouvelle pour Hadopi, gendarme français du piratage sur Internet, qui ne peut surveiller les sites de streaming ou de téléchargement direct, dont Megaupload. Peu après, Neelie Kroes, commissaire européenne chargée de la politique numérique, a exprimé sur Twitter ses réserves quant à la fermeture du site, qui pénalise ceux utilisant légalement ses services pour stocker des données. Et son collègue Michel Barnier précisait vouloir une révision des règles en matière de droits intellectuels, via une proposition annoncée pour fin 2012. Le débat est ouvert.

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